Ensemble vers un objectif commun

Est-ce que le hasard fait bien les choses ?

Dans certains cas, oui.

Est-ce qu’il faut pour autant laisser le hasard choisir notre métier ?

Parce que notre métier occupe la plus grande partie de notre vie, la réponse est non !

Aujourd’hui, un jeune Français sur deux a le sentiment d’avoir été “mal accompagné” dans son orientation. Le manque de visibilité ou le manque de contacts avec des professionnels ou des étudiants sont les raisons qui reviennent dans plus de 2/3 des réponses ! ¹

(¹Source : “Baromètre l’Etudiant : la confiance des jeunes dans l’avenir s’effrite après le bac“)

Face à ce constat,

Sémapharma a été créé

Pour lever le voile sur la multitude de métiers accessibles via les études de pharmacie, quelle que soit la filière.

Pour que chaque élève ou étudiant sache vers quel futur il s’oriente.

Pour que chaque futur pharmacien puisse se construire sa propre vision de son avenir.

Pour que chaque examen ne soit plus une simple épreuve mais une étape vers un objectif.

Pour que les révisions ne soient plus un moment de compétition, mais d’entraide.

Pour que trouver son stage, son alternance ou son prochain emploi soit plus simple.

Pour que les offres d’emploi soient plus claires pour tous les jeunes demandeurs d’emploi.

“Cela ne sera possible que via une communauté d’entraide et de partage …

où étudiants, professeurs et professionnels peuvent échanger simplement !”

Mon parcours de pharmacien

Pourquoi j’ai choisi les études de pharmacie ? Un peu par hasard.

Comment je suis devenu pharmacien en Supply Chain ? Complètement par hasard !

Tout a commencé assez tôt, au collège. Sur les conseils de ma famille, j’ai fait mon stage de 3^ème dans une pharmacie. Je me souviens encore du pharmacien en blouse blanche, des journées ensoleillées, et de l’odeur de rose des préparations magistrales. Ma conclusion à l’époque : on passe la journée à aider les gens dans un environnement de travail chaleureux, sans stress, et où tout avait sa place prédéfinie. Ce métier était fait pour moi !

Puis au lycée, choix de l’orientation post-bac : compétition entre les élèves, ongles rongés sous le stress, dans un monde où je ne savais pas quelle allait être ma place. Dans la cacophonie ambiante (prépas, concours, dossiers, acronymes dans tous les sens, classement des écoles, …), j’en suis revenu à une forme de simplicité : « Bon bah pharmacien c’est bien aussi hein, on est bien payé apparemment et je n’ai pas à me prendre la tête pour le bac vu qu’on est admis d’office à la fac … ».

S’en suivent deux tentatives pour le concours de première année, où le mental a plié sans rompre. La compétition entre les étudiants était parfois (souvent) une question de vie ou de mort. Ce n’étaient plus juste les ongles mais tout mon estomac qui était rongé par le stress. Persuadé que ma vie dépendait de ce concours. Pour un métier que je ne connaissais même pas. J’avais tout à perdre, sans savoir ce que j’avais vraiment à gagner.

Finalement la deuxième tentative fut la bonne, je touchais au but ! Début de deuxième année, assis dans une petite salle de TD (travaux dirigés), en groupe de 10 ou quinze, nous attendions impatiemment les étudiants plus âgés chargés de nous présenter nos futurs métiers. Soulagés, excités, curieux et inquiets en même temps … l’atmosphère était étrange, et la tension était palpable. Ils arrivent enfin, pour nous libérer de cette attente, de ce suspense ! Mais en réalité, ils sont là pour nous renvoyer à notre dilemme du passé : choisir son futur métier. Et après cette éprouvante traversée, nous nous retrouvons face à cette intersection. Tout droit, l’officine. A droite, la filiale industrie. A gauche, l’hôpital, avec la mention « via concours » sur le panneau. Au loin ? Rien. Le brouillard. Impossible de savoir pour le moment à quoi mènent ces chemins. Les mois passent, tout le monde est plus ou moins perdu mais chacun élabore sa stratégie pour faire son choix. La mienne fut relativement simple. Pas l’hôpital pour éviter un nouveau concours. L’industrie je ne connais pas mais on peut changer vers officine plus tard. L’officine je connais à peu près. Autant choisir l’industrie : on verra bien où le hasard me mène, et au pire je reviens en officine.

Je découvre donc petit à petit un monde immense dont j’ignorais totalement l’existence. Fasciné et impressionné par la richesse et la complexité des quelques métiers qu’on nous laisse entrapercevoir, nous essayons tous d’imaginer notre futur métier clinquant dans l’industrie pharmaceutique. Mais c’est alors que la cacophonie reprend de plus belle, dans une quête à l’information parfois assourdissante. Cependant, dans cette course à la carrière parfaite, il faut d’abord choisir un master pour se spécialiser dans le bon domaine. On dit que l’assurance qualité correspond bien aux personnes appliquées et carrées. Et bizarrement j’aime bien la microbio. Le hasard fait bien les choses, il existe un master Assurance Qualité microbiologique des produits de santé dans ma fac. Le brouhaha ambiant s’estompe enfin, et je prends place tranquillement dans le train qui me mènera à ma destination finale. Du moins, je le croyais.

Après une année d’alternance en lien avec mon master, j’occupe un poste inattendu : assistant chef de projet global au service informatique. Alors que je pensais me spécialiser dans l’informatique, je constate de mes propres yeux la richesse de l’industrie lorsque je suis embauché ensuite en assurance qualité Supply Chain au siège d’un autre laboratoire pharmaceutique.