Bonjour à tous 😊 , 

 

Je suis Caroline Duta, j'ai (presque) 30 ans. Je suis pharmacienne adjointe en officine sur Strasbourg.

 

Je suis bavarde bien que timide, je suis très observatrice, je suis à l'écoute, j'ai une excellente mémoire, j'aime prendre soin des gens et les aider.

 

J'aime aussi créer : je couds des sacs, des pochettes, des doudous (et bientôt des vêtements!),  je crochette des arugamis pour les bébés des copines (un petit canard ou une petite tortue, je fonds 😉), je brode, je décore des objets en bois. Et pour me déstresser (et m'évader) j'attrape mes feutres et je colorie mes paysages, qui seront affichés au dessus de mon atelier couture ! Pendant mes sessions travaux manuels, j'écoute des comédies musicales, des musiques de films (dont les Disney!)Et puis j'aime beaucoup lire, mon kindle me suit partout. 

 

Je vais me présenter au travers de quelques questions, comme l'a fait Matthieu. 

 

 

Ce qui m'a poussée en pharma ? 

 

J'ai toujours été très attirée par la santé, le médical : médecin, pédiatre, vétérinaire ou bien pharmacien, en voilà une liste de métiers !

J'ai donc logiquement fait mes stages de collégienne dans une pharmacie et dans un laboratoire d'analyses médicales pour découvrir des métiers médicaux (un peu compliqué de faire un stage de collégien chez son médecin traitant...) J'ai franchement adoré ce premier pas dans la pharmacie. J'ai donc continué mon bout de chemin dans cette direction, présentant les concours de Pharmacie et Médecine à la fin de mes deux années de PACES. 

 

Je ne peux être qu'honnête en disant que j'ai raté médecine à 3 places, et que la rentrée en 2e année de pharmacie a été dure. Mais très vite j'ai adoré les matières qu'on avait en cours : pharmacologie, pharmacognosie (les plantes !), l'immunologie... Des amies avaient réussi le concours d'entrée en Médecine, et en discutant des matières et autres j'ai vite compris que Pharma était, au final, fait pour moi ; en médecine, c'était quand même beaucoup de par cœur, la pharmacologie était plus générale (moins poussée), il y avait beaucoup beaucoup d'anatomie. Bref j'appréciais les matières enseignées en pharma et j'étais heureuse d'être en pharma !

 

Les années se sont succédées et j'ai continué à aimer ce que l'on nous enseignait (bon pas tout je l'avoue!). Et ça devenait de plus en plus pratique, on étudiait les médicaments, leurs mécanismes d'action, les maladies, les traitements, les diagnostics... Je trouvais ça juste génial de comprendre non seulement comment fonctionne notre corps quand il est en bonne santé mais aussi quand il est en moins bonne santé (voire malade) et comment les médicaments fonctionnent dans le corps, comment le corps les "accepte".

 

Aujourd'hui je ne regrette pas une seule seconde de ne pas avoir été admise en médecine (non que j'y sois pour grand chose). J'ai beaucoup apprécié mes études de pharma, j'ai adoré pouvoir faire un job étudiant (bien payé pour un job étudiant) en rapport avec mes études (hé oui, nous avons la possibilité de travailler en officine dès la 3e année!) donc pas besoin de faire des heures de dingue dans un bar ou au McDo. En plus, les stages à l'hôpital en 5e année m'ont confirmé que je n'aurais pas supporté être externe puis interne en médecine : je n'aimais clairement pas le milieu hospitalier (même si mes stages m'ont beaucoup apporté!)

 

 

Et alors, pourquoi l'officine ? 

 

Comme je l'ai déjà écrit un peu au dessus, j'aime prendre soin des gens, les aider, les conseiller. Nous sommes pharmaciens, experts du médicament, connaissant très bien les pathologies : c'est une bonne recette pour aider les gens, non ?

La pharmacie d'officine en plus est un lieu de proximité : qui allez vous voir en premier pour les petits bobos, les maux de gorge, les maux de tête, un début d'infection urinaire ? Très souvent c'est vers le pharmacien au bout de la rue que vous vous tournez : il est accessible facilement (pas besoin de rendez-vous!), il a des réponses à vous apporter (au pire le pharmacien vous oriente vers votre médecin si nécessaire!) et peut vous conseiller, vous aider à aller mieux. Bref c'est facile d'aller à la pharmacie pour trouver du réconfort, être guidé et pouvoir commencer à se soigner sans avoir à attendre le rendez vous chez le médecin (qui est parfois deux ou trois jours plus tard) ! 

 

Honnêtement je ne me voyais pas travailler en industrie pharmaceutique. J'ai ce besoin d'être en contact avec des patients. De me sentir utile. De prendre soin de mes patients. En industrie, je ne connaissais pas de métier qui nourrirait ce besoin de contact, de soin ; pour moi, l'industrie, la recherche offrent certes des métiers dans le domaine de la santé, un travail en équipe, mais il n'y a pas de relation directe avec le patient. 

 

Et pourquoi pas l'hôpital ? Hé bien, je n'avais pas envie de passer le concours de l'Internat, je n'appréciais pas l'ambiance à l'Hôpital et ne me voyais clairement pas passer 4 ans supplémentaires à l'hôpital. Et puis je ne connaissais pas les métiers qui s'ouvraient aux pharmaciens hospitaliers. 

 

J'ai donc choisi officine pour toutes ces raisons : la relation directe avec le patient, le sentiment d'aide, de conseil et d'utilité, les différentes missions au quotidien ! En plus, mon sens de l'observation et ma bonne mémoire m'ont permis de bien m'entendre avec mes patients. Quand mes patients reviennent à la pharmacie, qu'ils voient que je me souviens d'eux, de leurs traitements, de leurs problèmes (oui parfois nous sommes un peu psychologue au comptoir!), ils se sentent comme des rois et ça entretient une bonne relation (et je ne dis pas que ça marche avec tous mes patients!), ils sont contents tout simplement et moi je me sens bien, je me sens utile. 

 

 

Un projet d'être titulaire ? 

 

J'hésite encore. L'avantage d'être salarié, c'est de faire mes heures de présence et de rentrer chez moi en laissant le boulot au boulot. Je suis tranquille d'esprit le soir. Je raconte à mon mari les anecdotes de la journée, les problèmes qui ont pu survenir et puis la soirée passe. Mais il est vrai qu'il y a une petite part en moi qui souhaiterait être à son propre compte, être chef, gérer mon personnel, mes gammes etc. Et puis, si un jour j'achetais ma pharmacie, j'aimerais avoir un ou une associée. D'ailleurs, c'est un projet que nous envisageons avec ma témoin de mariage. A voir. 

 

 

Pourquoi Sémapharma ? 

 

Ce manque cruel d'informations par rapport à tous les métiers qu'un pharmacien peut faire ! J'ai été, fin 2020, après cette première grosse crise COVID,  prise d'un doute : est-ce que je voulais continuer à exercer en officine ? Sauf que je n'avais aucune idée des métiers je pouvais exercer avec mon profil. Je connaissais deux ou trois métiers de pharmacien en industrie (les copains qui me décrivaient leur travail), l'internat c'était trop tard (enfin, je n'avais aucune motivation pour recommencer des études). Donc en cherchant quels métiers existent pour des pharmaciens et devant le peu d'informations, il était devenu clairement nécessaire de regrouper toutes les informations en un seul endroit : mon mari a donc créé Sémapharma ! 

Je suis convaincue que notre diplôme de pharmacien offre de très belles opportunités, de très belles carrières (je parle dans le sens avoir une carrière intéressante pour soi, s'épanouir au travail (vous passez quand même 70% de votre temps au boulot!)). Malheureusement nous n'avons pas de visibilité sur ces métiers au cours de nos études, nous ne sommes pas au courant de cette multitude de métiers différents. J'aurais aimé avoir toutes ces fiches métiers au cours de mes études pour élargir mes options.

 

Je suis donc plus qu'heureuse de faire partie du projet Sémapharma pour vous transmettre, avec le reste de l'équipe, ces informations et vous guider ! 

 

N'hésitez pas, ne soyez pas timides, posez vos questions, interagissez avec les autres, nous sommes une communauté !

 

A très vite

 

Caroline